Jeudi 8 septembre 2022, le monde entier apprenait le décès d’Elizabeth II, reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord, mais également des royaumes du Commonwealth. Après un règne de plus de 70 ans, la monarque s’est éteinte au château de Balmoral, résidence privée de la famille royale britannique en Écosse. Ses obsèques se tiendront le lundi 19 septembre prochain, en l’abbaye de Westminster à Londres.
Des liens historiques avec la Couronne
C’est ce même jour que l’île Maurice décrètera une journée de deuil national en hommage à la souveraine. Son décès a suscité une grande vague d’émotion dans le pays, qui fut durant de nombreuses années une colonie britannique et, surtout, membre du Commonwealth. En effet, l’île Maurice a fait partie des territoires de la Couronne jusqu’à l’obtention de son indépendance en 1968. Par la suite, l’île est devenue membre des royaumes du Commonwealth, avant d’être proclamée république en 1992.
Le souvenir d’une visite majestueuse
Si le pays n’est plus rattaché à la monarchie britannique depuis maintenant 30 ans, ses habitants gardent tout de même un souvenir ému et tendre de la visite de la reine Elizabeth II. Du 24 au 26 mars 1972, à l’occasion d’un voyage vers l’Australie à bord du bateau “Britannia”, le couple formé par Elizabeth II et le Prince Philip a séjourné à Maurice le temps d’une visite grandement attendue par le peuple. Il s’agissait alors de la toute première visite royale dans le pays.
Une culture aux influences “british”
Par ailleurs, l’île Maurice a conservé un précieux héritage britannique dans le fonctionnement de ses principales institutions : police, santé, gouvernement, éducation… La plupart des grandes figures du pays, à l’instar du Premier ministre Pravind Jugnauth, effectuent ainsi un passage dans les prestigieuses facultés britanniques au cours de leur cursus universitaire. En outre, le “tea time”, célèbre rituel du thé typiquement anglais, est totalement ancré dans le quotidien des Mauriciens.
Lundi prochain, l’île Maurice et ses habitants honoreront donc la mémoire de celle qui fut leur cheffe d’État jusqu’en 1992.